Nos premiers pas en Chine à travers Pékin
Pékin, terminus du Transmongol, est notre point d’entrée en Chine. Comme on s’y attendait, notre arrivée nous plonge rapidement dans l’ambiance chinoise : à peine sur le quai du train, on réalise qu’il y a beaucoup de monde en Chine et qu’il faut savoir prendre sa place!
Arrivée à Pékin la veille du congrès du parti communiste
L’une des premières choses que l’on remarque est qu’il y a une forte présence militaire et policière à Pékin. On se fait d’ailleurs contrôler à l’entrée de plusieurs sites, notamment la place Tian’anmen. La chance fera que l’on arrive sur la place à l’heure de la cérémonie de la baisse du drapeau, une belle manière de démarrer notre séjour ici.
On réalisera plus tard que nous sommes arrivés à Pékin la veille du début du congrès quinquénal du parti communiste, ce qui explique le surcroit des forces de l’ordre.
La Grande Muraille de Chine
Visiter la Grande Muraille de Chine était bien entendu sur notre liste de chose à faire. Il y a de nombreux points d’accès et nous avons choisi de nous rendre à Mutianyu. Ce point est réputé être le préféré des touristes étrangers (alors que les Chinois privilégient Badaling, qui est connu pour être très achalandé en tout temps). Mutianyu est également la portion du mur la mieux restaurée, ce qui est très agréable, mais cela vaut la peine de marcher au-delà de la tour 21 (dernière tour de la portion rénovée) pour découvrir des portions du mur non restaurées. Dans notre cas, nous avons marché de la tour 14 (arrivée du téléphérique) à la 24 où nous avons fait demi-tour pour ne pas louper notre bus retour.
Avoir su, nous aurions probablement opté pour la randonnée entre Jiankou et Mutianyu, bien que les commentaires en ligne avertissent sur le fait que certaines portions soient assez techniques. Il faut en garder pour de prochains voyages 😉
Ce lien est une également bonne ressource pour aider les personnes à choisir quelle portion du mur visiter.
La Cité interdite
Site phare de Pékin, c’est évidemment un lieu que l’on ne voulait pas manquer. Plus grand palais de Chine, il fait partie des palais les plus anciens et le mieux conservés de Chine. Site totalement fermé au public jusqu’en 1924, la Cité Interdite a servi de résidence à 24 empereurs. Pour la petite histoire, son nom complet signifie à la base « Cité pourpre interdite », en référence à l’étoile polaire au centre du ciel de la même manière que le palais occupe une place centrale – au sens propre et figuré – dans Pékin. Visiter ce lieu nous plonge rapidement dans l’histoire de la Chine. L’élégance et le raffinement des bâtiments n’ont d’égal que celle des multiples sculptures présentent sur le site.
Palais d’été
Un autre lieu clé est assurément le Palais d’été au Nord de Pékin. Comprenant le lac Kumming ainsi que le pont aux Dix-sept arches, le palais d’été est l’endroit phare où se rendent les Pékinois pour sortir de leur quotidien citadin lors des fins de semaine. Ancienne résidence de l’impératrice Cixi, le Palais d’été a été très endommagé par l’alliance Franco-britannique et de nombreuses plaques indiquent que le site a dû être reconstruit suite à leur passage.
Faire le tour du lac est une balade d’environ 2 heures et permet de profiter de la vue du lac ainsi que de nombreux ponts et arches. Une belle manière de se reposer de la foule (à condition d’y aller en jour de semaine!).
Achat d’artisanat local
Un de nos grands questionnements en voyage est de savoir où acheter des souvenirs de bonne qualité et produits localement. À Pékin, nous avons visité le studio « 100 Handicraftsmen Workshop ».
Il s’agit d’un atelier accueillant différents artistes Chinois et dont la vocation est de préserver leur art : laque gravée, sculpture de jade, papier découpé… Nous achèterons deux pièces en papier découpé ici. Je dois préciser que l’entrée du site est assez mal indiquée et le nom inscrit uniquement en chinois, alors mieux vaut se fier également aux photos accessibles ici.
Végane en Chine?
Bizarrement, c’est en Chine que j’ai trouvé qu’il était le plus difficile d’être végane. Outre la barrière de la langue – que l’on dépasse comme toujours soit avec Google Translate ou avec le passeport végane que Ben avait téléchargé (nous avons rapidement observé les failles de Google Translate en chinois simplifié) – c’est également la définition de « no meat » qui n’est pas universelle. Ainsi, un riz frit contenant des petits morceaux de mouton ou encore une soupe au bouillon de poulet seront considérés comme des mets végétariens. Néanmoins, le hasard a fait que notre hôtel à Pékin se trouvait à 5 minutes à pied du Suhu Vegetarian Tiger* : une excellente surprise tant ce restaurant est à la fois abordable, tout en offrant un décor luxueux, et proposant de nombreux plats locaux ainsi qu’une carte extrêmement riche et variée. La qualité du service est également à louer!
*(le lien n’indique malheureusement pas l’adresse de la succursale que nous avons visité mais cela vous donnera un aperçu)